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ToggleVous avez enfin décidé de vous lancer dans la construction de votre maison ? Félicitations ! Cependant, il est probable que vous ayez besoin d’un financement pour concrétiser ce projet. Découvrez dans cet article les différents types de crédits disponibles pour vous aider à construire la maison de vos rêves.
Le crédit immobilier classique
Le crédit immobilier est le principal type de prêt destiné à financer la construction d’une maison. Il s’agit d’un emprunt dont le montant, la durée et les conditions sont négociées avec un établissement bancaire. Le crédit immobilier peut couvrir l’achat du terrain, ainsi que les travaux de construction.
Les étapes du financement de la construction
Le financement d’une construction se fait généralement en plusieurs étapes :
- démarrage des travaux : versement d’une partie du montant total du prêt (généralement 30%) ;
- fondations : nouvelle tranche versée en fonction de l’avancement des travaux (environ 25%) ;
- murs : versement d’une somme correspondant à la réalisation des murs (20% du montant) ;
- toit : versement lors de la pose du toit (15% du montant) ;
- achèvement : dernière tranche versée lors de la livraison de la maison (10% du montant).
Budget global et apport personnel
Avant de contracter un crédit immobilier, il faut établir votre budget global. Celui-ci doit inclure le coût de la construction, du terrain, des frais annexes (comme les frais de notaire) ainsi que votre apport personnel. En règle générale, les banques demandent un apport personnel de 10 à 20% du montant total du projet.
Le prêt à taux zéro (PTZ)
Le prêt à taux zéro (PTZ) est un prêt aidé par l’État, destiné à favoriser l’accès à la propriété pour les ménages aux revenus modestes. Il peut financer jusqu’à 40% du montant total de votre projet immobilier et vient en complément d’un crédit immobilier classique. Le PTZ est accordé sous certaines conditions de ressources, et dépend également de la localisation du bien et de sa performance énergétique.
Le prêt action logement
Le prêt action logement est un prêt aidé destiné aux salariés d’une entreprise privée non agricole employant au moins 10 personnes. Son montant varie en fonction de la zone géographique du bien, et il peut financer jusqu’à 30% du montant de la construction. Ce prêt est octroyé sur une durée maximale de 20 ans et vient en complément d’un crédit immobilier principal.
Le prêt épargne logement (PEL)
Le prêt épargne logement (PEL) est réservé aux titulaires d’un plan épargne logement ouvert depuis au moins 4 ans. Il permet de financer jusqu’à 92 000 € sur une durée maximale de 15 ans. Le PEL peut être utilisé pour financer la construction d’une maison, à condition que celle-ci respecte certaines normes énergétiques.
Le prêt conventionné
Le prêt conventionné est un crédit accordé par les banques ayant signé une convention avec l’État. Il est destiné à financer la construction d’une maison, sans condition de ressources. Les taux d’intérêt sont généralement plus avantageux que ceux des crédits immobiliers classiques, et le prêt conventionné peut également ouvrir droit à l’aide personnalisée au logement (APL).
Le prêt à l’accession sociale (PAS)
Le prêt à l’accession sociale (PAS) est un crédit aidé par l’État, destiné aux ménages aux revenus modestes. Il finance la totalité du coût de la construction, hors frais annexes, et ouvre droit à l’aide personnalisée au logement (APL). Le PAS est accordé sous conditions de ressources et dépend également de la localisation du bien.
Les démarches pour obtenir un crédit immobilier
Pour contracter l’un de ces prêts, il est nécessaire de monter un dossier de demande de crédit immobilier. Celui-ci doit comporter des informations sur votre situation personnelle et financière, ainsi que sur le projet immobilier en question. Une fois votre dossier constitué, vous devrez le présenter à plusieurs banques pour obtenir les meilleures conditions de financement.
Les aides financières complémentaires
En plus des crédits existants, plusieurs aides financières peuvent être accordées pour la construction d’une maison. Certaines sont attribuées par l’État (comme les subventions de l’Agence nationale de l’habitat), tandis que d’autres proviennent des collectivités territoriales ou d’organismes privés. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des différents acteurs concernés pour connaître les dispositifs auxquels vous êtes éligible.
La meilleure option dépend de votre situation financière et de vos besoins. Le crédit immobilier classique est le plus courant et couvre généralement l’achat du terrain et les travaux de construction. Si vous avez des revenus modestes, des prêts aidés comme le PTZ ou le PAS peuvent être plus adaptés. Évaluez vos besoins, vérifiez votre éligibilité et consultez plusieurs banques pour comparer les offres.
Le PTZ est réservé aux primo-accédants avec des revenus ne dépassant pas un certain plafond, qui varie selon la zone géographique. Il peut financer jusqu’à 40% de votre projet. Le PAS, quant à lui, finance la construction hors frais annexes et est également soumis à des conditions de ressources. Les deux prêts dépendent de la localisation du bien et peuvent ouvrir droit à l’APL.
L’apport personnel représente généralement 10 à 20% du montant total du projet. Cela inclut le coût de la construction, du terrain et des frais annexes comme les frais de notaire. Si votre projet coûte 300 000 €, attendez-vous à un apport de 30 000 € à 60 000 €.
Le financement se divise en étapes : démarrage des travaux (30% du prêt), fondations (25%), murs (20%), toit (15%) et achèvement (10%). Ces pourcentages peuvent varier en fonction de l’accord avec votre banque, mais servent généralement à garantir l’avancement cohérent des travaux.
Un dossier solide comprend des preuves de revenus, un historique de crédit positif, des informations sur le projet (comme des devis détaillés) et votre apport personnel. Assurez-vous de fournir tous les documents nécessaires et de démontrer votre capacité à rembourser le prêt.
Outre les crédits, il existe des subventions de l’Agence nationale de l’habitat et des aides des collectivités territoriales. Ces aides varient selon votre région et votre projet, mais peuvent inclure des subventions pour les constructions écologiques ou des réductions fiscales. Consultez votre mairie ou votre région pour connaître les dispositifs locaux.