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ToggleSi tu as dans l’idée de te lancer dans la construction d’un muret par toi-même, je te file le tuyau d’or : tout commence par la fondation. Oui, tu peux empiler des briques et espérer le meilleur, mais sans des fondations solides, ton muret risque de s’affaisser plus vite que ton enthousiasme. Alors, voyons comment réaliser la fondation pour un muret de manière à ce qu’elle soit aussi solide que ma réputation sur les chantiers.
Calculer la fondation de ton muret
Tu vois, la fondation, c’est un peu comme la recette secrète de ma grand-mère : il faut être précis. Pour un muret qui ne cède pas sous la pression, la première étape est de déterminer sa profondeur et sa largeur. Même si on n’est pas Pythagore, le calcul est assez simple : la profondeur des fondations doit être d’au moins le quart de la hauteur du muret et pour plus de sécurité, vise le tiers, surtout si tu habites dans une région où le sol aime jouer à cache-cache avec le gel. La largeur, elle, doit être deux fois celle de l’épaisseur de ton muret. Rien de bien compliqué, mais essentiel.
Prends par exemple un muret de 1.4 mètre de haut fait en parpaings de 20 cm d’épaisseur. Pour lui, tu dois creuser jusqu’à atteindre une profondeur d’au moins 35 cm (1.4 m / 4) et prévoir une fondation large de 40 cm (2 x 20 cm). Bien sûr, pour les petits murets, certains te diront de ne pas t’embêter avec des chiffres. Moi je dis, mieux vaut être prudent que de pleurer devant un tas de pierres écroulées.
Délimiter et creuser comme un pro
Après le calcul, on passe à l’action : la délimitation et le creusage. C’est là que tu te sens vraiment maçon. On commence par marquer le périmètre du futur muret avec des piquets et du cordeau. Simple comme bonjour, mais si tu te trompes dans tes mesures, ton muret pourrait bien ressembler à la tour de Pise après une soirée arrosée. Vérifie que tout soit parfaitement aligné et droit. Ah, et un petit conseil d’ami, assure-toi que tu es bien dans ton droit de construire, histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises.
Une fois le périmètre bien défini, c’est là que ça se corse : la fouille. Armé de ta pelle et de ta pioche (ou d’une équipe de 12 gars si tu es comme moi), tu vas creuser selon les dimensions calculées plus tôt. Pas question de faire les choses à moitié. Une fois la tranchée prête, tu vas aplanir et consolider le fond avec du gravier à forte granulométrie. Ça, c’est le secret pour une base qui ne bouge pas d’un poil.
Le ferraillage, indispensable pour les pros
Si ton muret atteint plus de 50 cm de haut, tu ne vas pas couper au ferraillage. Ça peut sembler superflu pour certains, mais crois-moi, c’est un passage obligatoire pour garantir la solidité de l’ensemble. Dispose des cales sur le gravier pour surélever légèrement le ferraillage. Ce dernier doit être enveloppé de béton pour éviter toute corrosion et garantir la durabilité. À ce stade, si tu n’utilises pas de fil de fer pour lier le tout, tu joues avec le feu.
Imagine, tu as là une armature qui va donner à ta fondation la force de résister à tout : charges, secousses, mari de ma sœur quand il se met à danser… Bref, tu ne veux pas que ton muret bouge !
Dernière étape : le béton
Franchement, si tu es arrivé jusqu’ici sans abandonner, chapeau. Il est temps de préparer et de couler le béton. Perso, je préfère largement une bétonnière à la méthode à la main – on n’est plus au Moyen Âge. Une bonne organisation avec un bon mélange béton, et hop, dans la fouille grâce à une brouette. Après avoir correctement réparti et lissé le béton, tu laisses sécher au moins 48 heures. Patience, c’est la clé.
Pour te dire, c’est un peu comme une recette de cuisine : tu ne peux pas précipiter le repas si tu veux que ce soit savoureux. Sauf qu’ici, au lieu de manger ton plat, tu vas pouvoir bâtir dessus.
Quelques astuces en plus
Avant de te laisser aller déchaîner ta passion du béton, laisse-moi te glisser quelques astuces de pro. Si tu optes pour un muret plus modeste et que tu penses que le ferraillage c’est pour les autres, rappelle-toi de l’effondrement majestueux de ma première cabane : ça marque. Et pour éviter que ton œuvre ne devienne le sujet préféré de tes voisins, prends cette étape au sérieux.
Bon, après le dur labeur, si tu veux un truc à la fois solide et stylé, pourquoi ne pas checker la pose d’une clôture en gabion ? Petit indice : c’est hyper tendance et ça ajoute du cachet à ton extérieur sans te faire suer autant. C’est un peu la classe éco de la construction de muret, mais avec un résultat premium.
Oh, et avant que j’oublie, si tu veux éviter que ta fondation ne soit plus inclinée qu’un discours politique, n’oublie pas le niveau à bulle ! Entre nous, rien de pire qu’un ouvrage de travers pour tester ta popularité dans le quartier.
Voilà, tu as tout ce qu’il faut pour réaliser la fondation d’un muret comme un pro. Et si jamais ça ne se passe pas comme prévu, rappelle-toi de ma devise : dans la construction, il n’y a pas de problèmes, que des solutions. Même si parfois, la solution, c’est de détruire et recommencer. Aller, bonne construction !